Objectif du site

Ce site propose des idées et des moyens de mettre la société davantage au service du bien-être et du développement de l'homme plutôt qu'au service d'une accumulation de profits.

En cela, il s'inscrit dans la lignée altermondialiste, mais il a pour but de se démarquer des positions manichéennes simplistes ou clivées de certains altermondialistes des origines.

L'altermondialisme s'est essoufflé après 2010 pour n'avoir été, dans un premier temps, qu'un agglomérat d'intérêts de groupes qu'aucune philosophie ne rassemblait suffisamment. Il est temps de proposer une vision plus globale et pour autant pragmatique.

Le courant vitaliste du début du vingtième siècle voit l'homme comme un être qui s'inscrit dans une évolution du monde vers de plus en plus de conscience. Ce courant peut nous inspirer pour mettre en place un monde plus respectueux à la fois du groupe social et de l'individu.

Ce qui n'a pas de prix est également précieux. L'argent peut, certes, participer au bonheur, mais transmettre, se sentir utile, se dépasser, vibrer, communiquer, créer, échanger également. "Cela tombe bien qu'il n'y ait pas que l'argent qui compte dans la vie...", ai-je entendu dire sur France Culture "car dans une crise comme celle-ci, ce qui reste c'est, justement... le reste !"

Ce site n'est affilié à aucun parti, ni à aucune organisation. C'est le fruit d'une initiative individuelle. Ses objectifs sont de fournir des pistes de réflexion, une banque d'idées et de liens qui permettent à chacun de s'investir concrètement pour un monde meilleur. Les êtres sont actuellement majoritairement considérés comme des outils de production au service d'un groupe et par réaction, ils adoptent un individualisme stérile. Or pour bien vivre ensemble, nous avons besoin de coopérer. Un modèle qui isole fragilise, nous devons retrouver ce qui peut nous réunir dans une élévation au-delà du matérialisme.

Ce site vise donc aussi à devenir à terme un moyen de fédérer associations et individus qui se reconnaissent dans la même approche de manière à ce qu'ils se rencontrent, coordonnent leurs actions et s'informent mutuellement.

Les humains qui se regroupent sont plus forts or le caractère indépendant des personnes avec des valeurs en marge a depuis des millénaires conduit à ce qu'elles restent marginales. Cela doit changer aujourd'hui si l'on veut que nos enfants aient un avenir plein de promesses, alors ne restons pas sur la toile et rencontrons-nous vraiment.

Les moyens politiques disponibles (notamment pour contrer les effets des dérégulations des années 1990 ) sont dérisoires et inefficaces. Les citoyens doivent intervenir pour tenter de juguler la "bête" ultra-libérale dont les débordements ne sont financièrement profitables qu'à une minorité d'individus et d'entreprises. Nous avons tous à y gagner. La "bête" est acéphale, alors rien ne sert de chercher à viser une tête éventuelle : c'est son ventre qui la mène. Il faut lui couper les vivres. Adopter une consommation militante peut chaque jour contribuer à changer la donne. Derrière chacune des sphères qui n'ont pas été frappées par un rétrogradation récente, il y a des lobbies associatifs ou des plaintes appuyées et répétées de citoyens. Soyons assez lucides pour ne pas sur-estimer les forces des activistes en place, ils sont trop peu nombreux pour ne pas être vulnérables et ils sont actuellement dépassés par la rapidité à laquelle vont les transformations aujourd'hui. Nous devons être plus nombreux à être vigilants de manière à former un contre-pouvoir efficace.

Un de nos objectifs doit être que les structures politiques et administratives soient mieux gérées pour qu'elles soient plus réactives et mieux informées. Des citoyens hyper-réactifs et hyper-informés doivent les aiguillonner en permanence pour qu'elles réagissent enfin aussi vite que celles que les grosses structures privées mues par l'appât du gain immédiat. C'est uniquement ainsi que nous maintiendrons les acquis sociaux et mettrons en place des améliorations.

Nous devons faire avancer l'idée que le "travail" de citoyen doit désormais être rémunéré. Alors que nous écrivions dix lettres par an, en moyenne, il y a quinze ans, désormais nous postons des dizaines de textos, d'e-mails et de publications par jour. Nous ne pouvons plus continuer à travailler autant en plus de cet investissement sur la toile à fabriquer des sites, à échanger et à nous informer. Chacun doit consacrer moins de temps à la production de biens (surnuméraires dans cette partie du globe) et plus au partage de ceux-ci, ainsi qu'à défendre des valeurs et à créer des liens.

Allons plus loin. Les opinions politiques ont toutes un fondement psychique que l'on s'efforce de faire oublier par des discours cérébraux, idéalistes et dogmatiques. Or les préjugés nous freinent considérablement. Ils sont sécurisants, mais tout sentiment de sécurité, bien que confortable, reste illusoire, alors autorisons-nous à penser neuf, à penser autrement. En nous efforçant d'aller à la découverte des croyances inconscientes qui motivent nos choix et nos actes politiques, une réelle possibilité de les re-choisir s'offrira à nous, permettant des transformations sociétales considérables.

C'est dans cet esprit que j'ai fait apparaître des "clés psychologiques" en regard des actions proposées pour éveiller une conscience que toute croyance et tout acte mobilise l'être au plus profond de lui-même, de façon malheureusement trop souvent inconsciente.

Je suis juste la "ménagère de plus de cinquante ans" et je ne supporte pas l'idée de n'avoir rien à répondre quand mon fils me demandera ce que j'ai fait à un moment charnière où le bon sens et l'humanité cédaient le pas face à des bureaucratisations anti-démocratiques et à de puissants intérêts minoritaires.

Mon but est d'aller au-delà du simple constat et d'encourager des actes individuels de toutes sortes (sauf révolutionnaires) pour mettre la société au service du bien-être et du développement de l'homme.

Si elle n'y est pas encore actuellement, c'est pour des raisons à la fois historiques et liées au psychisme humain. Regardons-les en face plutôt que chercher inutilement des boucs-émissaires et agissons pour nous en émanciper!

L'indignation ne suffit pas. Se plaindre contre une situation procure une sensation de satisfaction, mais celle-ci ne sert en fait qu'à renforcer l'image de soi, à donner un sentiment de haute valeur morale, vecteur d'auto-congratulation et de consolation mais vain.

Ce site s'adresse à ceux qui sont conscients que l'émotion ne peut suffire.

Cette planète peut actuellement encore tous nous nourrir si nous repensons nos façons de vivre. Nous sommes plus que jamais co-dépendants sur cette terre, et nous commençons à avoir les moyens d'être solidaires, notamment grâce à internet.

"Ce qui n'est pas donné est perdu" : si ce sont les actes altruistes qui perdurent, tentons un petit geste pour devenir immortels... !